Intervenant lors d’un séminaire économique organisé par une école privée de Rabat, Lahcen Daoudi a expliqué que le report du projet dépendait du soutien des pays du Golfe, qui pourrait être porté à 400 millions de dollars.
Le TGV marocain, accordé à une société française sans appel d’offres, est à l’origine d’une forte polémique au Maroc en raison du mode de financement et de son coût estimé à 33 milliards de dirhams.
Daoudi estime ainsi que cet investissement est une catastrope pour un pays où les populations vivent toujours dans les montagnes de l’Atlas, dans des conditions dignes de la préhistoire. Il existe deux Maroc, celui du TGV et celui où les citoyens sont dépourvus des moyens les plus élémentaires pour mener une vie digne.
Les travaux du TGV ont été lancés par le Roi Mohammed VI et le président français Nicolas Sarkozy en septembre. Sa mise en service sur la ligne Tanger - Casablanca est prévue en 2015.