
États-Unis : un plaidoyer du Congrès en faveur du phosphate marocain
Des membres du Congrès américain ont appelé la Commission du commerce international à annuler les droits compensateurs imposés sur le phosphate naturel du Maroc.
L’Office Chérifien des phosphates (OCP), qui avait le monopole du marché africain en phosphates, fait face désormais à la concurrence. À leur grand désarroi, la société saoudienne Maaden à l’Investing in African Mining Indaba s’est installé l’année dernière au Cap en Afrique du Sud.
L’information est rapportée par Maghreb Intelligence qui cite une lettre confidentielle de Africa Intelligence. Selon cette source, l’OCP se livrerait à une « bataille invisible mais hautement stratégique » avec les sociétés saoudiennes et russes.
Pour preuve, la même source indique que la société saoudienne Maaden a investi le marché africain avec sa première livraison de phosphates effectuée en janvier dernier pour le Mali. Très actifs, les Saoudiens ont également marqué leur présence sur l’Ile Maurice en rachetant la société de distribution d’engrais locale, Meridian, qui leur sert d’interface pour étendre leur réseau en Mozambique, en Zambie, au Malawi et au Zimbabwe. Une région très peu maitrisée par l’OCP qui ne dessert que l’Éthiopie, sa tentative de conquérir le Ghana n’ayant pas encore porté ses fruits.
Aller plus loin
Des membres du Congrès américain ont appelé la Commission du commerce international à annuler les droits compensateurs imposés sur le phosphate naturel du Maroc.
Le géant marocain des phosphates OCP apporte son expertise à l’Éthiopie qui ambitionne de construire sa propre usine d’engrais. Il est toutefois concurrencé par une entreprise...
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