S’adressant au comité, Chaim Gelfand, l’avocat général de NSO Group a déclaré que la société avait fait des erreurs et qu’elle avait également annulé de nombreux contrats depuis que l’utilisation abusive avait été mise au jour.
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Le représentant de NSO a évoqué par ailleurs la complexité du marché, soulignant que les législations nationales ne garantissent pas toujours l’utilisation judicieuse de leur produit. En Europe, Pegasus a été utilisé pour espionner du personnel politique en Espagne, en Pologne et en Hongrie, entre autres. Un des téléphones d’Emmanuel Macron a même été infecté.
Dans ce sens, l’avocat a déclaré que la firme se dit en faveur de l’adoption d’une norme internationale pour réglementer l’utilisation de ce type de logiciels, « quelque chose comme un accord de non-prolifération. »