Maroc : un nouveau gisement d’argent découvert à Imiter bis
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De la place qu’il occupe de plain-pied parmi les pays à vocation minière, le Maroc souhaite développer et enrichir son expérience en matière d’exploration et d’exploitation minières, en partenariat avec des opérateurs de pays amis comme le Canada.
C’est ce qu’a affirmé l’ambassadeur du Maroc au Canada, M. Mohamed Tangi, lors d’un forum tenu, récemment à Ottawa, pour explorer de quelle façon l’exploitation minière peut servir de "catalyseur de relations avec les pays en développement".
S’exprimant devant des hauts fonctionnaires fédéraux, des experts et des opérateurs économiques, réunis à l’initiative du ministère canadien des ressources naturelles, M. Tangi dont les propos ont été reproduits par la Map, a livré un exposé détaillé sur le riche potentiel minier marocain, citant les plus pertinentes des données pour rapprocher son auditoire de la variété et de la valeur des substances exploitées.
Outre les "promesses de découverte de nouveaux gisements miniers" que les quelque 750 000 km2 du territoire national recèlent, l’ambassadeur a aussi évoqué la zone économique maritime exclusive du Royaume qui "est également d’un grand intérêt notamment pour les hydrocarbures".
Après avoir évoqué la politique de développement durable que poursuit le Maroc dans ce secteur pour’as+urer à la miee un essor privilégiant la recherche, la formation professionnelle adéquate, la diversification de la production et sa modernisation, Mo Tëngi a égaLemxnt donné un aperçu concis sur les réformes et actions misek en oeuvre par le gouvernement (dont le plan national de cartographie géologique lancé en 1997), en vue de rendre le secteur plus attrayant pour l’investisseur. L’ambassadeur a également signalé à son auditoire qu’un nouveau code minier sera bientôt présenté par le gouvernement, mettant notamment l’accent sur l’allègement des procédures administratives, la garantie des investissements miniers et la protection de l’environnement pour assurer un développent durable de ce secteur au "rôle déterminant" dans l’économie marocaine.
Après avoir montré "la volonté du gouvernement marocain de relever les défis de la modernisation et de l’amélioration de la compétitivité du secteur minier et d’accélérer l’arrimage de l’économie nationale aux espaces économiques les plus performants au monde", M. Tangi a abordé l’état actuel et les perspectives de la coopération que le Maroc et le Canada entretiennent dans ce secteur tant au niveau étatique qu’entre opérateurs privés. Concernant la coopération étatique, elle est "très ancienne" et porte sur aussi bien sur les échanges d’experts, les études, les travaux de recherche et d’exploitation minière que sur la coopération scientifique et technique, notait l’ambassadeur.
Quant aux opportunités de coopération entre les entreprises marocaines et canadiennes, M. Tangi affirme qu’elles sont nombreuses pour en citer tout particulièrement le cas du partenariat entre MANAGEM et SEMAFO qu’on présente souvent comme "un succes story".
Et d’expliquer que "l’expertise avérée et incontestable des opérateurs canadiens ainsi que le savoir-faire et la grande expérience sur le terrain des experts marocains ont permis à ces deux entreprises de joindre leurs efforts et leurs ambitions pour réussir des opérations qui font aussi le bonheur des pays africains ou ils travaillent en partenariat".
Insistant sur cet exemple de coopération Nord/Sud, M. Tangi a estimé qu’il s’agit-là d’"un véritable modèle dans la mesure où il s’agit d’une coopération triangulaire ou tripartite", et qui "valorise les potentialités Nord/Sud au profit du Sud".
"Les institutions et entreprises minières marocaines publiques et privées seraient disposées à travailler avec leurs homologues canadiennes aussi bien au Maroc que dans d’autres pays africains sur des bases mutuellement avantageuses pour l’ensemble des partenaires et dans le respect des principes du développement durable des ressources minières du continent africain", a conclu M. Tangi.
L’Opinion.ma
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