
Maroc : Omicron brise le rêve d’un retour du public dans les stades
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Si rien n’est fait, la flambée de contaminations des cas du Covid-19 que connait le Maroc depuis quelques jours, risque de faire échouer tous les efforts consentis dans la gestion de la pandémie. Voici les mises en garde du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb.
Dans une interview, le ministre a exprimé son inquiétude face à la menace Omicron qui est, selon lui, cinq fois plus contagieux que Delta, mais moins virulent. Cette angoisse réside en l’absence d’informations fiables sur le nouveau variant, ce qui empêche une projection dans la riposte.
Pour l’heure, aucunes données fiables sur la date du pic au Maroc. Par conséquent, l’autorité a recommandé de maintenir les mesures barrières (port du masque, distanciation…), et adhérer à la campagne de vaccination et la limitation au maximum des rassemblements pour éviter les clusters, a-t-il indiqué.
« Aujourd’hui, on sait qu’Omicron se propage rapidement. Et lorsque le virus se propage rapidement, le nombre de personnes contaminées va se multiplier, et en cas de reproduction rapide, le système de santé sera menacé. Plus la zone d’infection est grande, plus il y a des personnes à risque parmi les infectés et plus il y a des risques de complication et de décès, ce qui nécessite plus de prudence et une grande vigilance », a expliqué le ministre.
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S’agissant de la polémique liée à l’administration de la 3ᵉ dose du vaccin anti-Covid, Ait Taleb a expliqué que la troisième dose est une dose de rappel, notant que « la plupart des patients présents aujourd’hui en réanimation ont dépassé de 6 mois la date de l’injection de la 2ᵉ dose du vaccin. Cela signifie qu’ils ne sont plus protégés et sont en danger ».
« Il a été scientifiquement prouvé que la protection conférée par les première et deuxième doses commence à diminuer après trois mois. Cela signifie qu’une troisième dose est nécessaire pour renforcer l’immunité, et il a été confirmé que cette dose restaure 75 % de l’immunité contre le virus. Si nous récupérons ces 75 % l’immunité, nous pourrons nous protéger du variant Omicron. Parce qu’il s’agit aussi de renforcer l’immunité des cellules et pas seulement des anticorps puisque les cellules ont également une mémoire », a détaillé le ministre.
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