Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a été interpellé par Abdellah Bouanou, président du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), sur le respect de la loi dans le processus de démolition de plusieurs résidences...
Le projet de loi marocain criminalisant la normalisation des rapports avec Israël est encore gelé au niveau de la commission de justice et législation, au Parlement. Le texte prévoyant des peines allant jusqu’à cinq ans de prison et 100.000 euros d’amende contre tout Marocain qui visiterait Israël, divise l’élite politique au Maroc.
Contacté par le quotidien Akhbar Al Yaoum, Abdellatif Ouahbi, député du Parti Authenticité et Modernité (PAM), et président de la commission justice et législation à la première chambre explique : "je suis face à deux problématiques, soit programmer ce texte et le soumettre à la commission, ou le rendre au président du Parlement, sous prétexte que ce projet de loi relève plutôt des prérogatives du gouvernement.
Ouahbi penche plutôt pour la deuxième option, confie-t-il à la même source. Une façon pour lui de se débarrasser de ce projet de loi plutôt gênant. "Ainsi, le gouvernement aura l’occasion de mettre en œuvre les politiques publiques, dans un domaine aussi sensible que les relations extérieures et la diplomatie.
Pour sa part, le gouvernement sait pertinemment que le projet de loi criminalisant les rapports avec Israël n’a aucune chance de passer. Le texte n’étant pas dans l’intérêt de la diplomatie officielle marocaine, puisqu’il la priverait de l’appui du lobby juif aux Etats-Unis et en Europe.
Le projet de loi proposé à l’origine par l’Observatoire marocain contre la normalisation avec Israël, était soutenu par cinq formations politiques, dont le Parti Justice et Développement (PJD), actuellement au pouvoir et le PAM qui s’était retiré depuis de la course.
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