Réagissant sur son compte Facebook, le ministre islamiste rappelle à ceux qui le critiquent que non seulement ils vivent au Maroc, pays punissant l’homosexualité, mais en plus ils leur demande d’arrêter de revendiquer les droits "car nous ne sommes pas en Europe".
"La déviation sexuelle (expression employée par le ministre pour parler d’homosexualité) reste un crime punie par la loi marocaine et est de surcroît non acceptable par notre société.", écrit l’ancien ministre de la Justice, ajoutant que le "gouvernement marocain a clairement défini sa position sur ce sujet dans le document remis au Conseil des droits de l’Homme, en réponse à ses recommandations.
Il affirme avoir qualifié l’homosexualité de "saleté" et non les personnes qui s’y identifient, tentant de faire un parallèle avec la peine de mort. "Il y a des gens qui ont qualifié la peine de mort de barbarie, et nous n’avons jamais pesté pour dire que cette description nous touchait directement".
Lors d’une réunion organisée fin septembre dernier, le ministre s’était insurgé sur la médiatisation de l’homosexualité. "Trop c’est trop. Tout le monde donne de l’importance à cette homosexualité et veut en parler. Ces gens-là sont des ordures !".