Cette tendance a bouleversé les plans de nombreux vacanciers qui ont dénoncé des montants records, dépassant dans certains cas de 50 % le prix normal. Certains ont pointé d’autres conditions, comme un minimum de durée de location de sept jours, rapporte SRNTNews.
Malgré la relance du secteur touristique, les agences de location de voitures n’ont visiblement pas renouvelé leurs stocks. Conséquence : l’offre de location reste très faible. Les professionnels se disent toujours affaiblis par la crise sanitaire.
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Interpellé sur le sujet, Abdellah Achanan, président de la Fédération des Associations de Location Automobiles au Maroc (FALAM), a expliqué que plusieurs agences de location ont fermé durant les mois qui ont suivi le déclenchement de la crise sanitaire. D’autres ont dû réduire leur parc automobile pour pouvoir survivre. Il cite l’exemple de la faillite de trois entreprises majeures possédant plus de 10 000 agences à travers le Royaume.
Le professionnel a également pointé la hausse des impôts et le cumul de dettes envers les banques et les compagnies d’assurance depuis le déclenchement de la crise sanitaire, ce qui justifie également la hausse des prix. « J’ajoute aussi les difficultés liées à l’acquisition de nouvelles voitures, puisque les prix ont augmenté dans le monde entier ». Les prix pourraient revenir à la normale après la fin de la saison estivale, a-t-il conclu.