Début du procès Moulay Hicham - Abdelhadi Khairat

18 septembre 2012 - 14h17 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Le prince Moulay Hicham se trouvait lundi au tribunal de première instance de Casablanca où il a assisté à la première audience sur l’affaire qui l’oppose à Abdelhadi Khairat. Le député USFP avait accusé Moulay Hicham en août dernier, d’avoir contracté des crédits auprès de banques marocaines sans jamais les rembourser.

Un périmètre de sécurité a été dressé tout autour du tribunal en prévision de l’arrivée du prince Moulay Hicham.

L’audience a finalement été reportée au premier octobre prochain sur demande de l’avocat de Khairat, qui s’était plaint du fait que le cousin germain du Roi Mohammed VI se soit assis sur les places réservées aux avocats.

Dans une déclaration à la presse Moulay Hicham a appelé Khairat à apporter des preuves sur ces détournements de fonds publics vers l’étranger. Le prince a également expliqué que les propos "sordides" du directeur des quotidiens "USFP", "Al Ittihad Al Ichtiraki" et "Libération", portent atteinte à sa personne.

Abderrahim Berrada, avocat de Moulay Hicham, a fait savoir que le Prince Rouge réclamait un dirham symbolique et la publication de la condamnation dans les quotidiens Al Massae, Akhbar Al Yaoum, Assabah, Al Alam et Al Ittihad Al Ichtiraki.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Casablanca - Procès - Moulay Hicham - Famille royale marocaine - Fraude - Abdelhadi Khairat

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : comment des consultants échappent à l’impôt

Au Maroc, des ingénieurs et autres consultants en informatique ont trouvé la formule pour échapper au fisc. Ils proposent de manière informelle leurs services aux grandes entreprises qui les paient via des intermédiaires.

Maroc : les nouvelles mesures fiscales dévoilées

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch a déposé au Parlement samedi le projet de loi de finances pour 2025. Les mesures fiscales proposées visent à simplifier les procédures douanières et à intensifier la lutte contre la fraude.

TVA : la fraude qui coûte très cher au Maroc

La fraude à la TVA coûte chaque année entre 1 et 1,2 milliard de dirhams à l’État, a révélé Younes Idrissi Kaitouni, le directeur général des Impôts (DGI), lors de la présentation de son plan stratégique pour la période 2024-2028.

Maroc : quand l’achat des voix s’invite dans les élections

Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.

Promoteurs immobiliers au Maroc : le fisc lance une opération coup de poing

La Direction générale des impôts (DGI) va lancer prochainement une vaste opération de contrôle et d’inspection visant les grandes entreprises et notamment les promoteurs immobiliers ayant eu recours à des pratiques frauduleuses pour bénéficier...

Immobilier au Maroc : l’Etat veut vous obliger à payer les taxes

L’administration des impôts a mis en place une nouvelle mesure pour lutter contre la fraude fiscale dans l’immobilier.

Maroc : l’Etat traque les fraudeurs

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a mis en garde les fraudeurs du Registre social unifié qui fournissent de fausses données aux services compétents afin de bénéficier de l’aide directe de 500 dirhams.