Le grand défi de la visite royale aux Etats-Unis était de rétablir les relations avec le département américain des affaires étrangères, comme elles l’étaient du temps de Hillary Clinton, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum.
Avec l’arrivée de John Kerry à la tête de la diplomatie américaine, la donne avait changé, surtout que le successeur de Hillary Clinton, est connu pour soutenir la solution du référendum, pour résoudre le conflit autour du Sahara, contrairement à Susan Rice, ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, qui encourage, elle, la proposition d’autonomie avancée au Sahara.
C’est pourquoi le Roi Mohammed VI s’est entretenu avec plusieurs représentants de la diplomatie américaine, dont John Kerry et les responsables de l’Afrique du nord au niveau de ce département, pour éclaircir plusieurs questions, qui compliquaient les relations entre le Maroc et la diplomatie américaine, précise l’institut américain.
Ce sont ces rencontres au cours desquelles le Souverain marocain a exposé le développement de la question des droits de l’Homme, au sud du Royaume, qui ont fait que le président américain Barack Obama a manifesté son soutien au plan d’autonomie avancé au Sahara, comme étant une solution juste et équitable à ce conflit.
Après la déclaration de Barack Obama, la politique de Washington envers le Maroc est sortie de la zone d’ombre dans laquelle elle était entrée depuis que John Kerry, est à la tête de la diplomatie américaine, précise le même rapport.
L’institut américain estime que ce serait le rôle sécuritaire joué par le Royaume dans la région du Sahel, qui aurait facilité la tâche du Maroc auprès du département américain des affaires étrangères.