Faisant référence à l’accord de pêche qui expire ce lundi 17 juillet, le Front Polisario a déclaré dimanche qu’il rejettera tout accord entre l’Union européenne et le Maroc qui affecte « le sol, la mer territoriale ou l’espace aérien » du Sahara...
Le Roi Mohammed VI devrait se rendre aux Etats-Unis d’Amérique le 13 novembre prochain, pour mettre à plat les dossiers en suspens entre Rabat et Washington, après les tensions qu’ont connues les relations entre les deux pays depuis 2008, en raison notamment de l’ambiguïté de la politique américaine envers le Maroc et la région du Maghreb, depuis l’accession au pouvoir de Barack Obama.
La visite royale aux Etats-Unis mettrait fin à cette période de discorde qui a caractérisé les relations entre les deux pays ces dernières années, explique Mohamed Benhamou, directeur du Centre Marocain des Études Stratégiques (C.M.E.S), cité par le quotidien Akhbar Al Yaoum.
Le périple du Souverain coïncide également avec les élections du conseil des droits de l’Homme de l’ONU, que le Maroc compte intégrer après sa sortie du conseil de sécurité onusien, poursuit la même source.
Même si le dossier des droits de l’Homme reste l’une des questions dérangeantes que soulève la diplomatie américaine à chaque fois qu’elle en a l’occasion, surtout quand les démocrates sont au pouvoir, les relations militaires, sécuritaires et économiques entre Rabat et Washington demeurent très fortes, comparées à ceux des Etats-Unis avec d’autres pays de la région.
En 2004, les Etats-Unis avaient même accordé au Maroc le statut d’allier stratégique hors pays de l’OTAN, avant de signer avec lui l’accord de libre échange en 2006, malgré les grandes disparités économiques entre les deux pays.
La question du Sahara, les relations bilatérales entre Rabat et Washington, la situation sécuritaire dans la région du Sahel, le problème de la Syrie et l’instabilité régnant dans la région du Moyen-Orient, seraient au coeur des discussions entre Mohammed VI et le président Obama.
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