Mauvaise nouvelle pour les Marocains demandeurs d’asile aux Pays-Bas
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Marouane Assoud, 46 ans, est un « sympathique livreur de colis » pour PostNL dans le quartier Weidevenne de Purmerend aux Pays-Bas. Il maintient le contact avec ses clients via WhatsApp.
Marouane permet à ses clients de le contacter directement via WhatsApp pour convenir d’une date et heure de livraison et poser toutes questions concernant leur colis. Pour lui, la communication est indispensable pour son travail. « J’écoute les messages dans la voiture et si j’ai quelques minutes entre deux courses, je peux y répondre », explique-t-il au journal De Telegraaf. Le livreur a récemment créé un groupe WhatsApp pour permettre à plus d’une centaine de personnes, résidents du quartier Weidevenne, d’être informés de son programme.
« Les destinataires reçoivent aussi une notification de PostNL, bien sûr, mais s’il y a beaucoup de travail, je n’arrive pas à tout livrer à temps. J’avais l’habitude de faire un tour supplémentaire le soir aux adresses où je n’ai pas pu livrer. Pour rendre service aux gens d’une certaine manière, mais aussi pour augmenter mon revenu. Je suis payé par colis livré », a expliqué Marouane.
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Pour plus d’efficacité, il se gare désormais en fin de journée à un endroit dont il partage la localisation dans le groupe WhatsApp. « Cela fonctionne bien. Plusieurs personnes m’envoient un message en privé si elles ont une question concernant leur colis et j’essaie de proposer une solution », indique le livreur qui semble très apprécié. La preuve, il reçoit régulièrement de petits cadeaux de la part de ses clients : des cartes, du chocolat, et parfois même une enveloppe avec de l’argent.
Marouane maintient le contact avec ses clients de « sa propre initiative », pas avec le concours de PostNL. « Je fais un effort supplémentaire pour les Weidevenners et pour moi-même. Les colis que je ne livre pas, je dois les proposer à nouveau le jour suivant. Un travail supplémentaire pour le même revenu », déplore-t-il. En ces périodes de fêtes de fin d’année, il est souvent surchargé de travail. Il lui arrive de livrer plus de trois cents colis certains jours.
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