La pénurie de médecins persiste au Maroc. Par ailleurs, la réduction de la durée de formation en médecine suscite actuellement une vive protestation de la part des étudiants.
Selon une étude sur la mobilité estudiantine marocaine à l’international titrée "e-memi" et diffusée dans la dernière édition des cahiers du Haut commissariat au plan pour la période juillet-août 2010, les Marocains seraient parmi les nationalités qui investiraient le plus dans les études à l’étranger, avec un taux de mobilité de 15% contre 5% en Algérie et Tunisie.
La volonté de poursuivre ses études à l’étranger aboutit rarement. Sur les 65% des étudiants sondés, seul un tiers d’entre eux fait le nécessaire pour accéder à des études supérieures à l’étranger et seulement une minorité y arrive.
Quelques 63% des sondés confirment ainsi que leurs études actuelles ne sont pas à la hauteur de leurs ambitions et souhaitent émigrer pour suivre des formations universitaires à l’étranger.
Quant à ceux qui poursuivent leurs études à la FMP (Faculté de médecine et de pharmacie), l’ENCG (École nationale de commerce et de gestion) et l’ENSA (École nationale des sciences appliquées) dont l’accès est assez sélectif, ils sont les seuls à afficher leur volonté de rester au Maroc.
Ces articles devraient vous intéresser :