L’accusé, poursuivi pour tentative d’homicide, et en détention provisoire depuis le 16 octobre 2019, est également condamné à verser à la victime des dommages intérêts d’un montant de 9 075 euros. Selon le juge, l’accusé souffrait au moment des faits « d’un trouble psychotique non précisé, ainsi que d’un trouble affectif qui n’affecte pas cependant sa capacité intellectuelle ».
Dans son argumentation juridique, le juge a fait remarquer que seul le témoignage de la victime a servi comme moyen de preuve valable. Le juge a tenu compte de la vraisemblance et de la cohérence du témoignage, de la persistance de l’incrimination et la nature même de la réalité objective de l’attaque.
Deux agents de la Garde civile étaient en patrouille quand ils ont été alertés d’une situation de violence sexiste. Après enquêtes, les agents ont constaté que le Marocain était un sans-papiers. Alors que l’un des agents parlait avec un frère du Marocain, l’autre agent, la victime, a remarqué un geste furtif de l’accusé qui l’aurait agressé plus tard avec un couteau de 20 centimètres, en le blessant au cou et à l’épaule. Le frère et l’autre agent en uniforme ont réussi à lui arracher le couteau et à le maîtriser. La victime, dans état critique, a été admise à l’hôpital d’Avila où elle a reçu des soins pendant près de deux mois.