Le tourisme médical est indéniablement une filière stratégique à développer, particulièrement par ces temps de crise sanitaire où, du fait de la forte demande, les délais d’attente sont très longs pour accéder aux soins dans les systèmes occidentaux. Il y a aussi la recherche de coûts concurrentiels, ou encore l’incapacité du pays d’origine à réaliser certaines pratiques ou techniques médicales, explique La Vie éco.
Le Maroc qui baigne dans le tourisme médical depuis une décennie, abrite plusieurs cliniques spécialisées implantées à Tanger, Rabat, Casablanca, Marrakech et Agadir. Au regard de la demande, de nouvelles infrastructures dédiées notamment au tourisme médical sont attendues, en provenance d’Europe ou d’Afrique. La chirurgie esthétique, les traitements dentaires sont les plus sollicités dans les actes médicaux qui drainent le plus les patients touristes au Maroc.
Cela appelle à un renforcement de la logistique, en plus des infrastructures d’hébergement et de restauration, de l’industrie pharmaceutique et autres industries connexes devant assurer une certaine indépendance au royaume par rapport à des pays tiers. C’est une véritable mine de ressources pour le royaume, classé au 31ᵉ rang sur un total de 46 destinations, selon l’index de tourisme médical, outil de mesure d’attractivité de destinations de tourisme médical.
Pour l’essor du tourisme médical, une récente étude publiée par l’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS) recommande la création d’un office de tourisme médical, avec comme atouts, le renforcement des ressources humaines qualifiées et celui des infrastructures de soins, l’implantation géographique et le climat du Royaume, la structure des coûts des soins médicaux, la notoriété des médecins marocains dans certaines disciplines.