Chirurgie esthétique : Mourir pour être belle
Elle avait tout pour plaire et une longue vie devant elle. Et pourtant, le destin en a décidé autrement. Karima Errafi, 24 ans, est partie à la fleur de l’âge pour un voyage...
Les chirurgiens plasticiens marocains montent au créneau une nouvelle fois, mais cette fois-ci pour mettre en garde contre la pratique illégale de la médecine et de la chirurgie esthétique dans les salons de coiffure, les salles de sport et les spas. Ils ont attiré l’attention des Marocains sur les séquelles irréversibles que ces pratiques peuvent entraîner.
Le Syndicat national des chirurgiens plasticiens dénonce et condamne « les centres de beauté et salles de sport qui proposent en toute impunité des injections de comblement, de toxine botulique, de PRP, de mésothérapie ou même de laser épilatoire ». Si par le passé, la situation passait inaperçue, aujourd’hui elle semble se développer à cause du nombre d’établissements qui mettent ce genre de pratiques au même niveau qu’une coiffure, un tatouage ou une manucure, écrit Aujourd’hui Le Maroc.
À lire : Le marché marocain de la chirurgie esthétique résiste au Covid-19
« Nous alertons les pouvoirs publics quant aux dangers liés notamment aux injections réalisées par des charlatans sans scrupule ni conscience mettant en péril la sécurité de patientes souvent jeunes et innocentes », se fustige le syndicat.
À lire : Chirurgie esthétique : Mourir pour être belle
Les chirurgiens affirment recevoir de plus en plus de patientes victimes de ces pratiques « sauvages » qui portent atteinte au code de la déontologie médicale. Les séquelles qu’elles présentent vont de la nécrose cutanée, aux infections et à la cécité. « Nul ne peut accomplir aucun acte de la profession médicale, à quelque titre que ce soit, s’il n’est pas inscrit au tableau de l’Ordre conformément aux dispositions de la présente loi et celles de la loi n°08-12, relative à l’Ordre national des médecins, au titre du secteur dans lequel il entend exercer ».
À lire : Le Maroc renforce sa stratégie pour le développement du tourisme médical
Le syndicat appelle l’État à être plus rigoureux dans le contrôle des « vrais » ou « faux » médecins venus récemment de la Russie et l’Ukraine, qui ne sont pas enregistrés au Conseil national de l’Ordre des médecins et qui exercent de manière clandestine et illégale dans les salons de beauté, prônant la maîtrise de « techniques russes » à la mode et attirant de nombreuses patientes innocentes.
À lire :Pour la transplantation de cheveux, les Marocains choisissent la Turquie
Les chirurgiens plasticiens notent que toute pratique illégale de la chirurgie est punie conformément aux dispositions législatives et réglementations en vigueur et qu’ils ne reculeront devant rien pour dénoncer tous ceux qui s’amusent avec la vie des citoyens.
Aller plus loin
Elle avait tout pour plaire et une longue vie devant elle. Et pourtant, le destin en a décidé autrement. Karima Errafi, 24 ans, est partie à la fleur de l’âge pour un voyage...
120.000 touristes marocains ont visité la Turquie, selon des chiffres publiés par le Ministère turc de la Culture et du tourisme. Au nombre de ceux-ci, beaucoup s’intéressent à...
De par la globalisation du secteur de la santé, le tourisme médical connaît un véritable essor ces dernières années. Conscient de cette opportunité, le Maroc entend explorer...
A Madrid, une Marocaine âgée de 35 ans est dans le coma, après avoir subi une chirurgie esthétique au niveau des fesses. Un couple de faux médecins brésiliens, responsable de...
Ces articles devraient vous intéresser :