Dans le cadre de la bonne gestion de certains services funéraires, le ministère de l’Intérieur, préoccupé par le manque en ressources humaines, va déléguer les prérogatives des bureaux d’hygiène municipaux au secteur privé. Les fonctionnaires communaux seront ainsi dirigés vers des professions médicales, et les médecins, vers la médecine légale.
Le ministère de l’Intérieur envisage à ce propos, de renforcer et de réorienter le rôle des BMH en permettant au secteur privé de se charger des contacts médicaux et du transport funéraire, nous fait savoir le quotidien Al Massae, précisant que le ministère opte pour la possibilité d’affecter aux médecins privés, certaines prérogatives, surtout en matière de constat des décès.
Les fonctionnaires des communes qui le souhaitent, auront la possibilité d’intégrer les professions médicales de techniciens et d’infirmiers. Ils doivent dorénavant suivre une formation appropriée qui sera dispensée en collaboration avec la direction du développement des compétences et de la transformation numérique et l’Institut supérieur des professions d’infirmière et technique de la santé (ISPITS).
Cette action cadre avec l’élaboration d’un projet de loi entre les ministères de la Santé et de l’Intérieur, visant à améliorer la gestion et l’exploitation des services de transport des malades, des blessés et des morts, en les assignant au secteur privé, pour combler le vide remarqué dans ce secteur. Un projet de loi sera également élaboré, afin de définir les modes de constitution et de fonctionnement de la commission qui confirmera les certificats de formation des médecins dans les différentes branches de la médecine, a souligné le journal. Les dispositions de la loi 77-17 relative à la pratique de la médecine légale seront également mises en application par le ministère de l’Intérieur et celui de la Santé.