Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.
Les anesthésistes et réanimateurs qui sont en première ligne de la lutte contre le coronavirus sont débordés et plaident pour l’implication du privé. Ceci permettra de renforcer l’effectif du personnel médical en ces temps où les cas de contamination augmentent.
Dans un communiqué publié en ligne, la Fédération nationale des médecins – anesthésistes-Réanimateurs (FNAR) a rappelé que la hausse des cas testés positifs correspond “au début d’une deuxième vague nationale”. Ces anesthésistes et réanimateurs craignent que cette deuxième vague soit marquée par l’insuffisance des ressources humaines en anesthésie, réanimation et médecine d’urgence, désormais épuisées, en manque de reconnaissance et de motivation.
Face à ce tableau très pessimiste, ils ont plaidé pour que le secteur privé puisse renforcer leur effectif et alléger leur fardeau. Dans leur proposition, le gouvernement devrait accélérer l’accréditation des laboratoires d’analyses médicales privés afin de suivre la cadence d’apparition des nouveaux cas et la précocité de prise en charge sur tout le territoire national.
Tout en se référant à la réactivité et l’efficacité de certaines expériences de partenariats publics privés à Tanger et Casablanca, la FNAR a invité les pouvoirs publics à impliquer davantage le secteur privé non seulement dans le diagnostic clinique et biologique de la maladie mais aussi dans la prise en charge, le suivi et le traitement des malades. Ils ont par ailleurs plaidé pour l’hospitalisation des cas confirmés dans les structures privées, accréditées et volontaires ainsi que la délivrance de l’hydroxychloroquine sous ordonnance médicale émanant des deux secteurs par les officines.
Selon la fédération présidée par Dr Jamal Eddine Kohen, le gouvernement devrait œuvrer pour la “création des unités de soins intensifs (USI) sur les sites d’hospitalisation libérés des patients asymptomatiques et paucisymptomatiques”. Ces cas seront gérés par des “non-réanimateurs, infectiologues, pneumologues, urgentistes, médecins généralistes, chirurgiens”, assurent-ils
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