"Il s’agit effectivement d’une bonne nouvelle. Grâce à la campagne de vaccination, même si on devrait maintenir quelques mesures de restriction, le tourisme pourrait reprendre un peu de son souffle à partir du mois d’avril 2021", a-t-il déclaré à Maroc Hebdo. Aux yeux du responsable, le début de la campagne de vaccination au Royaume-Uni et en France (deux des principaux marchés émetteurs de touristes au Maroc) à partir de janvier 2021 représente également une opportunité pour les opérateurs touristiques marocains.
Selon lui, l’obligation de se munir d’un passeport sanitaire, prouvant la vaccination, est en soi un élément très important, car cela permettra un meilleur remplissage des avions. Il y aura plus d’arrivées de touristes. Cela constitue également un gage de sécurité. "Le passeport sanitaire est une décision qui émane de l’Association internationale du transport aérien (IATA). L’objectif est d’être sûr que le pays hôte ne reçoive pas de passagers à risque et asymptomatiques, mais aussi et surtout de maximiser le nombre de sièges d’avions, car on ne sera plus obligé de maintenir une distanciation sociale", a expliqué M. Zemrani.
Il rappellera que ce n’est pas la première fois que ce passeport de vaccination est exigé dans le transport aérien. "L’Arabie saoudite l’exige pour des séjours Hajj et Omra et il est aussi recommandé lorsqu’on voyage vers certains pays africains pour éviter d’être contaminé par des maladies tropicales", a-t-il dit. Il ne trouve aucun inconvénient à ce que ce passeport soit exigé dans les établissements d’hébergement touristique du royaume.
"Ça pourrait être une bonne décision que d’officialiser ce passeport au niveau de plusieurs secteurs et établissements comme les hôtels et les restaurants. Même si ce passeport ne revêt pas un caractère obligatoire, il le sera puisque l’accès à plusieurs services sera conditionné par la présentation de ce passeport", a commenté le responsable.