Les professionnels du tourisme désespèrent face à une reprise timide des activités. La situation risque de s’aggraver, croit savoir Les Inspirations ÉCO qui indique que l’incertitude est totale si l’on s’en tient « aux fermetures et réouvertures d’établissements, alors que près de 50 % de la capacité litière n’est déjà plus opérationnelle à Marrakech et 25 % à Agadir, laissant place à la recrudescence des conflits sociaux ». Le journal craint une accélération du rythme des fermetures dès la fin de ce mois, notamment pour les établissements qui opèrent avec les marchés allemand et anglais.
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En quête de solutions à cette situation, la Fédération nationale de l’industrie hôtelière a prévu de tenir ce mardi « une réunion en visioconférence de ses instances afin de débattre des actions collectives et urgentes à entreprendre durant cette période, marquée par une absence totale de visibilité ». Il sera question à l’occasion du sort des doléances soumises par la Confédération nationale du tourisme (CNT) au ministère de tutelle. « En attendant le feed-back du gouvernement, les professionnels sont dans l’expectative alors que la ministre leur a déjà fait part de son engagement à accélérer la mise en œuvre des mesures d’urgence en faveur du secteur touristique, dans les plus brefs délais », précise-t-on.
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« À l’exception du marché français qui peut sauver la mise, la situation est inquiétante pour les autres marchés, ce qui place les professionnels marocains dans une posture très compliquée surtout avec la situation en Europe qui n’est pas près de s’améliorer », analyse le quotidien, rappelant que plus de 229 000 touristes sont attendus à Agadir en ce mois de novembre, grâce à un partenariat triennal entre l’ONMT et Ryanair.