Maroc : le secteur du tourisme agonise
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Les professionnels du tourisme réunis au sein de la Confédération Nationale du Tourisme (CNT), ont exprimé leur mécontentement suite aux dernières décisions du gouvernement relatives aux restrictions sanitaires. Ils réclament une réunion d’urgence.
A peine installée, la nouvelle ministre du tourisme de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire, Fatim-Zahra Ammor doit faire à la colère de ses partenaires du CNT.
Dans une lettre ouverte, ces derniers ont dénoncé le maintien par le royaume de toutes les restrictions en plus de l’exigibilité du pass sanitaire, la suspension des vols en provenance et à destination de quatre marchés majeures de la destination Maroc (Allemagne, Royaume-Uni et Pays-Bas en plus de la Russie fermée depuis plusieurs semaines).
Selon le président Hamid Bentahar, ces mesures ont provoqué « une incompréhension profonde chez les opérateurs du secteur, qui voient en cela un signal peu rassurant sur le calendrier de reprise de nos activités, et ce, malgré une amélioration incontestable de la situation sanitaire dans notre Pays », indique le communiqué.
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En vue de trouver des solutions à court terme à cette situation, les opérateurs ont invité la ministre de tutelle à convoquer une réunion urgente, pour discuter des attentes du secteur. Pour l’heure, ils ont énoncé 3 mesures urgentes, pouvant soutenir les emplois et les entreprises.
Il s’agit de la reprise du dispositif CNSS du CP et son extension au 31 mars 2022, la révision des échéanciers pour les paiements des charges sociales reportées et dues sur 2020 et 2021, à partir d’avril 2022 avec étalement sur 24 mois, le reprofilage de l’échéancier bancaire long terme avec le GPBM et renforcement de l’intervention de la CCG, particulièrement, les entreprises du transport touristique et de location ; ainsi qu’un moratoire fiscal au titre de 2020 et 2021, pour les taxes locales, notamment la taxe professionnelle, au 1ᵉʳ Juin 2022, avec étalement sur deux ans sans frais ni pénalités.
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