Le marché automobile marocain affiche un rebond encourageant en juillet 2024, avec 14 219 véhicules neufs vendus, soit une hausse de 8,42 % par rapport à juillet 2023. Cette embellie estivale fait suite à un léger fléchissement le mois précédent.
Même si le Maroc est mal placé aux classements de plusieurs institutions internationales comme la Banque Mondiale ou le World Economic Forum, il figure pourtant parmi les pays attirant le plus de groupes industriels, principalement européens, qui internationalisent leurs activités pour fuir la crise économique.
En 2010, les investissements directs étrangers (IDE) au Maroc ont atteint 32,5 milliards de dirhams, après une baisse remarquée en 2008 et 2009, en raison de la crise économique.
Le pays qui dispose d’importants atouts, dont une main d’œuvre spécialisée à bas coût et des infrastructures de base de haut niveau, en plus de sa proximité géographique avec l’Europe, est l’une des destinations privilégiées des groupes qui souhaitent délocaliser leurs activités.
Véritable chantier à ciel ouvert depuis 1999, les grands projets d’infrastructures ont métamorphosé le Royaume en moins d’une décennie, en faisant l’un des pays les plus attractifs du pourtour méditerranéen.
L’implantation de l’usine Renault à Tanger, a attiré dans son sillage plusieurs équipementiers automobiles mondiaux. L’usine qui produirait à terme 400.000 véhicules par an, emploiera 6000 personnes et plus de 30.000 chez les fournisseurs du géant français.
A Tanger Free Zone, la zone franche de Tanger, 7 milliards de dirhams d’investissements ont été effectués et pas moins de 54.000 emplois ont été crées.
Seize autres plateformes industrielles intégrées verront bientôt le jour au Maroc, pour confirmer la vocation industrielle du pays, qui accorde des avantages fiscaux très attractifs aux investisseurs étrangers.
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