Le marché automobile marocain a connu un début d’année 2024 en demi-teinte, avec une croissance encourageante en janvier suivie d’une baisse inattendue en février.
Carlos Ghosn, le Président-Directeur Général de Renault, a révélé jeudi à Paris que le groupe japonais Nissan, qui s’était retiré en juin 2010 du projet d’usine commune avec le constructeur automobile français au Maroc "reviendra à l’usine de Tanger".
L’usine de Tanger, dont 10% seulement de la production sera consacré au marché local, compte exporter 90% des véhicules produits, essentiellement vers la région Afrique du Nord-Moyen Orient et l’Afrique, précise Carlos Ghosn.
Pour doubler sa capacité de production, Renault Tanger compte créer une deuxième ligne de production, qui sera consacrée uniquement à la marque au losange, pour porter sa capacité de production globale à 400.000 véhicules par an, dès 2013.
Le président de l’Alliance Renault-Nissan, qui présentait les résultats financiers 2010 et le plan stratégique Renault 2016, a affirmé à cette occasion que l’usine Renault de Tanger permettra au constructeur français de conquérir des marchés où Renault n’est pas bien positionnée et confirme que Nissan est bel et bien de retour à l’usine Renault de Tanger.
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