
Maroc : la société civile s’oppose à la plantation aléatoire des palmiers
L’association « Maroc Environnement 2050 » a lancé une pétition en ligne pour s’insurger contre la plantation aléatoire des palmiers dans les villes du royaume.
Le phénomène de la plantation de palmiers et de l’abattage des arbres persiste dans certaines villes du Maroc, malgré les campagnes et les appels lancés par les associations de défense de l’environnement pour mettre fin à ces pratiques.
Les autorités des grandes villes comme Casablanca, Rabat, Tanger, Marrakech, Agadir et Fès, continuent de planter des palmiers dans les rues, ignorant les appels des associations de défense de l’environnement qui demandent de mettre fin à cette pratique aux effets dévastateurs sur l’environnement.
À lire : Au Maroc, une croisade contre les palmiers
Les associations n’ont cessé d’exhorter les autorités à planter des arbres qui offriront de l’ombre aux habitants et de la beauté à la ville, en lieu et place des palmiers dont le prix d’un plant dépasse parfois 10 000 dirhams. Pourtant, les responsables font la sourde oreille à ces appels, continuant de planter des palmiers en pleine ville.
À lire : Maroc : la société civile s’oppose à la plantation aléatoire des palmiers
Cette pratique est un « crime environnemental », affirment des experts, estimant que les palmiers n’ont pas leur place en ville, mais plutôt dans les zones désertiques et les oasis. Ils ajoutent que les palmiers plantés dans les zones côtières finissent par mourir, alors qu’ils ont été achetés à des prix élevés, dénonçant un gaspillage des ressources publiques.
Aller plus loin
L’association « Maroc Environnement 2050 » a lancé une pétition en ligne pour s’insurger contre la plantation aléatoire des palmiers dans les villes du royaume.
Au Maroc, l’Association des amis de l’environnement a dénoncé l’arrachage de centaines de palmiers dans la région de Zagora, destinés à embellir les rues des villes du nord et...
Dans la région de Zagora, au Maroc, un trafic illégal de palmiers prospère, menaçant les fragiles écosystèmes oasiens.
La ville de Casablanca semble tourner le dos aux palmiers. Alors que de nombreuses villes privilégient cet arbre, la capitale économique semble lui tourner le dos dans le cadre...
Ces articles devraient vous intéresser :