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L’Aïd al-Adha 2025 au Maroc en péril
Au Maroc, le cheptel local a été fortement impacté par sept années de sécheresse au point où la célébration de l’Aïd al-adha 2025 est menacée.
Nizar Baraka, secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, dénonce les vendeurs de moutons de l’Aïd qui profitent des subventions gouvernementales sans baisser les prix.
« Lors du dernier Aïd al-Adha, nous avons ouvert l’importation des moutons et des viandes et avons contribué à hauteur de 500 dirhams par opération pour chaque bélier importé. Pourtant, ils l’ont fait entrer à 2 000 dirhams et l’ont vendu à 4 000 dirhams ! », a déclaré Nizar Baraka lors d’un meeting tenu samedi au centre de la commune d’Ouled Frej, dans la province d’El Jadida. Il fustige l’attitude de certains vendeurs de moutons qui n’hésitent pas à augmenter les prix en dépit du soutien financier accordé par le gouvernement d’Aziz Akhannouch avant la dernière célébration de l’Aïd al-Adha.
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Cette spéculation avait exacerbé les difficultés des familles marocaines, a souligné le patron du parti de l’Istiqlal, ajoutant que ces pratiques exploitent les conditions économiques difficiles pour réaliser des profits exorbitants. Fort de son impact sur la vie des Marocains, il appelle le gouvernement à adopter des mesures plus strictes pour réguler les marchés et protéger le pouvoir d’achat des citoyens.
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Cette prise de parole de Baraka intervient à un moment où l’inquiétude des Marocains enfle quant au maintien ou non de la célébration de l’Aïd al-adha cette année en raison de la flambée continue des prix du mouton et de la difficile reconstitution du cheptel national fortement impacté par la sécheresse.
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