En attendant la confirmation du ministère de l’Éducation nationale et du ministère de l’Industrie, l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH) mobilise les industriels, rapporte l’Économiste. Ils sont invités à confirmer leur intérêt et communiquer leur capacité de production afin de finaliser le plan de production, précise l’association. Elle veut approvisionner le marché en quantité industrielle de masques. Pour l’heure, cette décision du port du masque dans les écoles n’est pas encore confirmée.
Les nombreuses démarches pour contacter les cadres du ministère sont restées vaines. Selon Fatima Ouahmi, directrice de la communication du ministère de l’Éducation nationale, aucune décision officielle au sujet de l’approvisionnement des masques aux élèves à la rentrée n’a encore été prise. À l’en croire, le ministère de l’Industrie pourrait apporter plus d’éclaircissements sur le sujet. Les cadres de ce département ne sont également pas prêts à communiquer davantage sur le sujet.
Pour le directeur de l’Institut marocain de normalisation (IMANOR), Abderrahim Taibi, la norme marocaine est déjà étendue vers les dimensions pour enfants (NM/ST 21.5.200 et NM/ST 21.5.201). Si en juin, elle a été révisée sur demande du ministère de l’Industrie pour introduire trois catégories de dimensions : petit, moyen et grand format, les autres caractéristiques sont identiques à celles des masques destinés aux adultes, précise-t-il.
“Les entreprises certifiées pour fabriquer les masques pour adultes ont tout le potentiel pour en produire. Les industriels ne l’ont pas fabriqué massivement plus tôt, parce qu’il n’y avait pas un marché demandeur. Mais avec la rentrée scolaire qui pointe son nez, il y aura certainement une forte demande", a-t-il ajouté. En tout, plus de 300 entreprises marocaines sont certifiées Imanor, pour la fabrication de masques sanitaires de protection (en tissu tissé et non tissé), pour une capacité de production estimée à 10 millions d’unités/jour tous formats confondus.