Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...
Cours d’alphabétisation au Maroc (photo : Le Monde)
L’Agence nationale de Lutte contre l’analphabétisme (ANLCA) a organisé mardi dernier à Rabat la cinquième session de son Conseil d’Administration. A l’arrivée, d’importants objectifs atteints.
Au cours de cette rencontre, le Chef du Gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, s’est satisfait, dans une allocution présentée en son nom par Jamila Moussali, Ministre de la Solidarité, du développement social, de l’égalité et de la famille.
Le Premier ministre a affirmé que l’ANLCA a enregistré, pour la deuxième année consécutive, exactement 1.131.703 bénéficiaires contre 1.045.974, l’année dernière, soit une augmentation de 8,2%, dans la perspective d’une réduction du taux d’analphabétisme global à 20% en 2021 et à moins de 10% en 2026.
Ces résultats montrent que le Maroc œuvre à repousser les frontières de l’analphabétisme. L’ANLCA forme bien des personnes dont 90% sont des femmes et 52% appartiennent au milieu rural. La tranche d’âge la plus dominante est celle des 35-49 ans.
A en croire les dernières données de l’ANLCA, 83% des bénéficiaires sont inscrits au niveau 1, soit le programme d’alphabétisation, et 17% le sont au niveau 2, soit le programme de post-alphabétisation.
L’Agence et ses partenaires institutionnels misent sur la qualité de l’apprentissage, à travers la qualification des responsables des cours d’alphabétisation, le développement des mécanismes nécessaires pour le suivi des programmes et la mise en place des moyens susceptibles d’apporter de la valeur au Certificat de Lutte contre l’analphabétisme, l’objectif étant d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires de ces programmes.
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