L’industrie automobile marocaine plutôt prospère
Malgré le ralentissement du marché mondial, le Maroc a réussi à intégrer la chaine de valeur de l’industrie automobile à travers l’élargissement de son commerce, faisant de lui...
Le constructeur automobile français, Peugeot, en s’installant à Kénitra, semble avoir influencé d’autres entreprises du secteur, qui selon Jeune Afrique, estiment que le Maroc offre plus de possibilités en termes de politique libérale et de stabilité politique.
Selon le magazine, l’investissement massif à hauteur de 350 millions d’euros du Groupe chinois, Citic dicastal, dans une usine de jantes inaugurée fin juin à Kénitra, témoigne du dynamisme de l’automobile au Maroc.
Cet investissement montre l’irruption des équipementiers de la Chine dans ce pays, en dépit d’un salaire minium presque deux fois plus élevé, en comparaison avec des pays voisins et d’un foncier assez coûteux.
Pour le journal, les "industriels plébiscitent le Maroc pour sa politique libérale (le pays n’impose pas de capitaux locaux), pour ses aides publiques (jusqu’à 10% des projets), mais surtout pour son volume de production".
Avec l’usine PSA et celle de Renault à Tanger et à Casablanca, le Royaume devrait produire plus de 700.000 véhicules par an à l’horizon 2022 - dont 90% pour l’export - et ainsi devenir le numéro 1 sur le continent africain.
Jeune Afrique estime que le site Peugeot de Kénitra donne un "nouvel élan" au secteur, précisant que le tissu industriel s’affiche déjà "sans équivalent" sur le continent africain, en raison, notamment, des taux d’intégration visés par les deux constructeurs dans le cadre de leurs relations contractuelles avec l’Etat : 65% à l’horizon 2023 pour Renault et 80% pour Peugeot (60% actuellement).
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