Le Maroc ne veut pas être le gendarme de l’Europe

30 juillet 2012 - 15h13 - Espagne - Ecrit par : Jalil Laaboudi

"Le Maroc n’a pas signé l’accord sur la libre circulation des personnes avec l’Europe, parce que nous avons refusé de jouer le rôle du gendarme", a déclaré Saâdedine El Othmani, ministre des Affaires étrangères, au parlement mardi.

"Toutefois, le Maroc ne verra aucune objection à signer cet accord si ses partenaires européens répondent favorablement à ses demandes", a expliqué le chef de la diplomatie marocaine, tout en rappelant que "les relations du Royaume avec ces pays sont excellentes".

"Les Marocains, dont 85% se dirigent vers l’Europe, ont beaucoup de difficultés à obtenir un visa, principalement auprès des consulats des pays européens." Pour cette raison, Saâdedine El Othmani estime que l’imposition d’un visa demeure une question de souveraineté, soumise à certaines considérations propres à ces pays.

Questionné sur l’encombrement que connaissent les consulats étrangers au Maroc en ce qui concerne les demandes de visa, le ministre impute ce problème au manque de représentations consulaires, à l’exception de la France et de l’Espagne, lesquels possèdent chacun 6 à 7 consulats au Maroc.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Espagne - Union européenne - Ambassades et consulats - Visa - Gouvernement marocain

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : bonne nouvelle pour les fonctionnaires

Le gouvernement marocain et les syndicats auraient trouvé un accord en ce qui concerne l’augmentation générale des salaires des fonctionnaires.

Le Maroc veut séduire les MRE avec un programme logement sur mesure

Le ministère de l’Aménagement du territoire national a lancé une vaste campagne d’information à l’intention des Marocains du monde. Intitulée « L’Urbanisme et l’Habitat au service des Marocains du Monde », cette initiative vise à faciliter l’accès des...

Le Maroc bat tous les records de fréquentation touristique en 2024

Le tourisme au Maroc se porte très bien. Pour preuve, le nombre de touristes étrangers ayant visité le royaume de janvier 2024 jusqu’en novembre dépasse les prévisions officielles.

Maroc : la réforme des retraites divise

La réforme des retraites donne du fil à retordre à l’Exécutif marocain. De leur côté, les syndicats s’inquiètent de sa mise œuvre dans un contexte économique marqué par l’inflation, exprimant des craintes quant à l’avenir des retraités.

Le Maroc s’oppose catégoriquement à la décision de la Cour de justice européenne

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu vendredi une décision concernant les accords agricoles et de pêche entre l’UE et le Maroc. Rabat conteste fermement cette décision, la jugeant non applicable et entachée d’erreurs.

Avocat : Le Maroc inonde l’Europe

Le Maroc continue d’inonder le marché européen de ses avocats. Entre octobre et décembre 2024, le royaume a exporté pas moins de 42 000 tonnes de ce produit vers l’UE. Des chiffres qui risquent de grimper d’ici à avril.

L’Europe cherche à bloquer les transferts des MRE

Face à la hausse continue des transferts de fonds des Marocains résidant à l’étranger (MRE) vers le Maroc, l’Union européenne s’apprête à prendre une directive pour réduire ces transferts via les banques marocaines implantées en Europe.

Écoles privées au Maroc : hausse des frais et colère des parents

Des écoles privées ont décidé d’augmenter les frais de scolarité à la prochaine rentrée au grand dam des parents d’élèves. Préoccupée, une députée du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) appelle le gouvernement d’Aziz Akhannouch à agir pour empêcher...

Maroc : des aides publiques détournées

Malgré les efforts déployés par l’État, les détournements des aides publiques se multiplient au point d’aggraver les conditions de vie des couches sociales défavorisées.

Maroc : les nouvelles mesures fiscales dévoilées

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch a déposé au Parlement samedi le projet de loi de finances pour 2025. Les mesures fiscales proposées visent à simplifier les procédures douanières et à intensifier la lutte contre la fraude.