Après son adoption par le gouvernement marocain et sa publication au Journal Officiel, le décret définissant les procédures administratives relatives à l’ouverture des établissements touristiques et leur exploitation, est entré en vigueur.
L’avenir rendra justice au Maroc en ce qui concerne ses provinces Sud et ses terres encore occupées, avait indiqué Abdelilah Benkirane lors de la présentation du programme gouvernemental devant le parlement. Ses propos ont été largement commentés par la presse espagnole.
Le chef de l’exécutif marocain, qui abordait de cette façon les dossiers du Sahara et des présides occupés de Sebta et Melilla, n’inquiète pas pour autant la gouvernement espagnol. Après tout, l’ancien premier ministre Abbas El Fassi avait fait la même déclaration il y a quelques années...
Mariano Rajoy, président du gouvernement espagnol et leader du Parti Populaire (PP), n’est guère inquiet par cette nouvelle revendication marocaine. Selon lui, celle-ci n’a eu aucun échos auprès de du peuple marocain, rapporte le quotidien espagnol La Razon.
Le Maroc serait même disposé à ouvrir une nouvelle page dans ses relations avec Madrid, selon La Razon, convaincu que l’exécutif marocain ne compte pas utiliser les deux enclaves espagnoles pour faire pression sur son voisin du nord.
Réagissant à l’article de La Razon, le porte-parole du gouvernement local de Melilla, Daniel Conesa, a appelé le Maroc à arrêter définitivement ses "approches annexionnistes" concernant Sebta et Melilla. "Le Maroc doit cesser de revendiquer Sebta et Melilla, car ses deux villes sont espagnoles, mais même s’il continue à le faire, cela n’empêchera pas l’Espagne d’entretenir de bonnes relations de voisinage avec Rabat".
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