Face à la multiplication des plantations de nouvelles variétés de cannabis qui consomment énormément d’eau et épuisent par conséquent les nappes phréatiques du Nord, Nizar Baraka, ministère de l’Équipement et de l’eau a demandé à Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur de lui prêter main-forte. Déjà plusieurs puits fermés.
En tout, 236 412 puits ont été construits dans 66 localités à travers le Maroc et sont utilisés dans la culture de nouvelles variétés de cannabis : Khardala », dont les semences sont importées d’Amérique latine, la « Mexicana » et la « Pakistana », en référence aux noms des pays d’importation, ainsi que « Critical » venue des Pays-Bas. Ces variétés étrangères consomment cinq fois plus d’eau que la culture de haschich beldi. Ces nouvelles variantes représentent non seulement de gros risques sanitaires, mais elles constituent également danger écologique pour les nappes phréatiques dont elles épuisent rapidement les ressources.
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L’incapacité de la police de l’eau et ses faibles moyens face à la puissance du lobby du haschich a amené Nizar Baraka, ministère de l’Équipement et de l’eau à demander l’aide à son collègue, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit. Ce dernier a immédiatement procédé à la fermeture immédiate des puits qui servaient à l’irrigation de ces plantations de haschich dans la région du nord du Maroc et d’autres sources d’irrigations illégales.