Vers de nouvelles perspectives de coopération entre le Maroc et l’Espagne, dans le domaine de la pêche, celui de l’exploration minière ? Certaines sources non officielles « ont révélé des fuites concernant un accord imminent entre le Maroc et l’Espagne portant sur la délimitation des frontières maritimes », pour organiser l’exploitation des ressources maritimes et à protéger les richesses naturelles de la région, en mettant particulièrement l’accent sur le mont Tropic, considéré comme l’une des zones les plus riches en minerais dans le monde, rapporte Alalam24.
Si cet accord venait être signé, il pourrait positionner le Maroc comme un acteur clé sur le marché mondial des minerais rares, renforçant ainsi son pouvoir de négociation face à de grands partenaires économiques comme la Chine et l’Europe. Il renforcera non seulement la souveraineté nationale du royaume sur ses ressources naturelles, mais il contribue aussi à accélérer le développement économique et à renforcer la capacité du pays à attirer de nouveaux investissements dans des secteurs industriels d’avenir.
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En 2020, le Maroc avait approuvé deux lois relatives à la délimitation de ses eaux territoriales, incluant les eaux autour de l’archipel dans la zone économique exclusive (ZEE) de l’Espagne « jusqu’à la limite extérieure du plateau continental ». Mais le conflit avec les îles Canaries sur cette question a poussé le royaume à reporter l’entrée en vigueur de ces lois afin de trouver un accord avec l’archipel qui souhaite que la délimitation soit réalisée dans le respect de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.
Jusque-là, le Maroc et l’Espagne ont du mal à s’accorder sur la souveraineté de Ceuta et Melilla, des îles Chafarinas, de l’îlot Perejil et des rochers de Vélez de la Gomera et d’Al Hoceima, revendiquée par le royaume.