
De 1999 à aujourd’hui, le Maroc est devenu la capitale mondiale de la chasse aux météorites. Plusieurs facteurs expliquent ce développement rapide.
Des universités marocaine et espagnoles collaborent à un projet scientifique pour évaluer le danger sismique dans le région nord du Maroc. Le projet est mené par l’Université de Jaen (Andalousie) avec la collaboration des universités de Rabat et de Grenade.
La première phase de ce projet consiste à collecter l’information disponible sur le risque sismique dans le nord du Royaume, et les éventuels dommages que pourrait causer un tremblement de terre.
Cette région, qui enregistre le plus grand risque en terme d’activité sismique du pays, a revêtu un intérêt particulier après le tremblement de terre d’Al Hoceima, qui a fait en février 2004 plus de 600 morts et d’importants dégâts matériels.
Après la première phase de collecte et de traitement de l’information, le groupe de travail va élaborer un ’’catalogue sismique fiable et complet’’ sur la région, qui recueille toutes les informations sur les séismes survenus au Maroc. Dans un deuxième temps, les experts marocains et espagnols vont analyser les études géotectoniques et les expertises effectuées jusqu’à présent dans la zone afin de déterminer avec exactitude le degré de risque sismique et les éventuelles conséquences d’un tremblement de terre.
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