Des côtes marocaines pourraient disparaître
Selon une étude américaine qui vient d’être publiée, la mer pourrait engloutir une bonne partie des villes marocaines d’ici 2050.
Le Maroc vient d’être classé à la 124e place mondiale des pays à risque climatique dans un rapport dévoilé lors de la COP24 qui s’est tenue en décembre dernier à Katowice, en Pologne.
Dans cette 14ème édition de son indice mondial, l’ONG allemande Germanwatch qui a mené l’étude a tenu compte de plusieurs facteurs. Au nombre de ceux-ci, on peut retenir les conditions climatiques dites extrêmes, les inondations, tempêtes, ouragans et cyclones, les températures extrêmes et les mouvements de masse des populations. En bref, il s’agit « d’évaluer dans quelle mesure les pays ont été affectés par les effets des événements météorologiques extrêmes », précise le rapport.
Pour le cas du Maroc notamment, le rapport affirme qu’en moyenne, entre 1998 et 2017, le pays a enregistré 15,7 décès par an, obtenant un score de 100,50 points pour l’indice du climat mondial. Par ailleurs, le Maroc a perdu en moyenne 174 millions de dollars par an entre 1998 et 2017, en raison des risques climatiques, toujours selon le rapport.
A l’instar du Maroc, plusieurs autres pays se retrouvent à cette même position. On peut citer entre autres, la Libye, l’Egypte, le Liban, le Koweït, le Qatar, ou encore, le Luxembourg, la Namibie, l’Île Maurice, Malte, le Mali, et les Maldives.
Aller plus loin
Selon une étude américaine qui vient d’être publiée, la mer pourrait engloutir une bonne partie des villes marocaines d’ici 2050.
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