Dans une déclaration à Hespress, l’avocat Rachid Ait Belarbi a indiqué que l’interdiction faite à une élève de poursuivre sa scolarité à cause du port du voile constitue un dépassement quant aux prérogatives de la direction régionale de l’éducation nationale qui doit être au fait de ce qui se passe au sein des établissements scolaires.
Le directeur de la Fondation Don Bosco, lui, se dit "surpris par le recours à la justice", ajoutant qu’il respecte ce droit et les décisions qui seront rendues par le tribunal. Aussi, a-t-il rappelé que l’élève, "après des années dans l’établissement, connaissait son règlement interne mais s’est soudainement mise à porter le voile". Au dire du responsable, l’élève et sa mère ont droit d’avoir des convictions, mais "on ne peut pas avoir un règlement interne adapté à chaque personne".
"Les parents ont choisi cet établissement scolaire, et le fait que la mère continue d’y inscrire sa fille pendant des années signifie qu’elle en était satisfaite… L’établissement a ses propres règles… et l’élève pourrait changer d’école", a insisté le directeur.