Les réactions se multiplient depuis l’annonce de l’Algérie. D’abord, ce sont les directions de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) qui ont indiqué que cette décision n’aura dans l’immédiat qu’un impact insignifiant sur la performance du système électrique national.
Dans les colonnes du quotidien Assabah, Mehdi Daoudi, Ingénieur et expert des questions énergétiques a la décision émanant de la présidence algérienne a pour objectif de porter atteinte aux intérêts du Royaume, dans le cadre de l’hostilité du voisin de l’Est à l’encontre de notre pays, hostilité traduite récemment par la rupture des relations diplomatiques.
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Selon l’expert, le plus grand perdant de la non-reconduction du GME est bel et bien l’Algérie et non le Maroc, tant le voisin de l’Est est dans l’urgence de vendre son gaz, demandé aujourd’hui sur les marchés européens vu l’augmentation du prix mondial. Le spécialiste rappelle ainsi que ce gazoduc acheminait 13 à 15 milliards de m³ de gaz de l’Algérie vers l’Espagne, en passant par le Maroc.