Dans un article consacré aux répercussions de la décision algérienne relative au non-renouvellement du contrat sur le gazoduc Maghreb-Europe (GME), traversant le Maroc et reliant l’Algérie à l’Espagne, Financial Times assure que le Maroc est prêt à faire face à tous les scénarios. Le royaume a d’ailleurs anticipé tous les scénarios concernant l’avenir du GME.
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Évoquant les centrales électriques, dont moins de 10 % sont alimentés par le gaz, l’auteur de l’article estime que « le Maroc pourrait faire appel aux centrales au charbon dont il dispose et peut éventuellement se tourner vers d’autres sources de combustibles fossiles pour les centrales alimentées jusqu’ici par le gaz algérien ». Il fait remarquer que la fin du GME produirait un impact négatif sur l’Espagne. Surtout à l’approche de l’hiver où les prix du gaz flambent dans toute l’Europe.
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Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares s’était rendu le 30 septembre dernier à Alger, où il a discuté du projet d’extension du gazoduc direct Algérie-Espagne (Medgaz) avec son homologue algérien. « Même avec le gaz supplémentaire, l’Espagne aura du mal cet hiver à importer du gaz via ses terminaux méthaniers », souligne la même source.