L’expertise médicale, ordonnée par le juge d’instruction, a révélé un lien entre la faute médicale et le préjudice subi par l’enfant. La perte d’autonomie a été jugée totale, et l’invalidité aura des répercussions négatives sur la santé physique et psychologique de l’enfant.
Les faits remontent au mois de mars 2016, explique le site Al Oumk. Suite à des douleurs, l’enfant a été transféré vers une clinique pédiatrique de la ville, où des examens ont été effectués. Le médecin traitant lui a administré des médicaments, estimant qu’il ne s’agissait pas d’une urgence médicale.
Selon un deuxième avis médical, recueilli quelques jours plus tard au CHU de Casablanca, l’enfant souffrait d’une orchite (inflammation du testicule), qui n’aurait pas été prise en charge à temps. Une intervention chirurgicale s’imposait et le testicule, atrophié, a dû être retiré.
Pour sa défense, la clinique a cherché à se désengager, en imputant l’entière responsabilité à la pédiatre qui avait effectué le diagnostic. Mais, la requête n’a pas été retenue par le tribunal, estimant que, malgré l’absence d’une relation contractuelle entre le médecin et la clinique, la consultation s’était déroulée au sein de l’établissement.