À l’issue d’une réunion tenue récemment, les cafetiers et restaurateurs réunis en majorité au sein de l’Association nationale des patrons de cafés et de restaurants (ANPCR), réclament au profit des salariés du secteur, une indemnité de perte d’emploi temporaire y compris ceux qui ne sont pas déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Ceci avec l’engagement de la part des employeurs de les garder pour une durée minimale de six mois.
En faveur des salariés qui ont été mis définitivement au chômage, l’ANPCR invite l’exécutif à leur octroyer d’ici la fin de la pandémie, un montant correspondant à 30 % de leur salaire. L’association professionnelle réclame également que le gouvernement prenne en charge et ce pour la période s’étalant depuis le début de la pandémie, la moitié des cotisations mensuelles, de même qu’il prolongerait de deux ans supplémentaires l’exonération des pénalités et amendes liées à la CNSS.
Ils exigent en outre une exonération de la taxe d’occupation du domaine public ainsi que des amendes y afférentes, pour les années 2020 et 2021, la taxe professionnelle. L’association des professionnels demande enfin que l’on arrête la suspension de la fourniture d’eau et d’électricité, à planifier sur 24 mois la durée de versement des indemnités, et ce une fois la pandémie terminée.
Frappés de plein fouet par les mesures imposées par le Covid-19, les cafés et restaurants qui font vivre pas moins de 2 millions de personnes au Maroc, ont enregistré une baisse de quelque 60 % de leur chiffre d’affaires cumulé avec la menace de fermeture d’au-moins le quart des entreprises.