Maroc : bientôt une taxe sur les catastrophes naturelles
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Le Maroc et la Banque mondiale ont signé, jeudi, un accord relatif à la politique de développement, avec option de tirage différé, pour les risques liés aux catastrophes naturelles d’un montant de 275 millions de dollars. La cérémonie a eu lieu en présence du ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Benchaaboun, du directeur pays au bureau régional du département Maghreb, Moyen-Orient et Afrique du Nord à la Banque mondiale, Jesko Hentschel.
Dans un communiqué, le ministre des Finances a remercié la Banque mondiale qui a bien voulu accompagner les efforts du gouvernement, à travers ce financement, dans la mise en place d’un régime de couverture des conséquences d’évènements catastrophiques, entré en vigueur depuis le 1ᵉʳ janvier 2020.
Selon Mohamed Benchaaboun, ce régime se compose d’un volet assurance au profit des personnes titulaires d’un contrat d’assurance et un volet allocataire au profit des personnes ne disposant pas de couverture. Cette opération a été conçue pour aider le pays à pouvoir gérer l’impact financier des catastrophes naturelles et des chocs climatiques, mais aussi à mettre à niveau le cadre institutionnel régissant la gestion du risque de catastrophe, a souligné la Banque Mondiale dans le même communiqué diffusé en décembre 2019.
Jesko Hentschel, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, pour sa part, a soutenu que ce nouveau financement avec option de tirage différé, a pour objectif d’aider le Maroc à se doter d’un cadre complet pour la gestion du risque de catastrophe, en s’inscrivant dans la continuité d’un précédent projet financé par la Banque mondiale — le Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience.
À noter que la ligne de crédit pourra être décaissée à tout moment dans un délai de trois ans, pour être renouvelée à quatre reprises pour couvrir une période totale de 15 ans. Par ailleurs, une commission initiale, égale à 0,5 % du montant du prêt, sera versée à la signature de l’accord de financement, à laquelle s’ajoutera le paiement d’une commission de renouvellement de 0,25 % pour chaque extension éventuelle.
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