Nadia Radouane, spécialiste en dermatologie et esthétique, alerte les Marocaines sur les risques liés à l’utilisation des produits cosmétiques contrefaits.
Le taux moyen d’accroissement démographique annuel au Maroc a connu une baisse, passant de 2,1% en 1982 à 1,4% actuellement en raison notamment d’un recul de la fécondité, selon des chiffres communiqués par le Haut commissariat au Plan qui établit la population légale recensée en septembre 2004, dans le royaume, à près de 30 millions d’habitants.
La population légale du Maroc a atteint 29.891.708 dont 29.840.273 marocains et 51.435 étrangers, dont près du tiers est concentré dans trois régions : Grand-Casablanca (3,6 millions d’habitants), Souss-Massa-Draa (sud-ouest) avec 3,1 millions et Marrakech-Tensift-Al Haouz (sud) avec également 3,1 millions d’âmes. Dans une conférence de presse jeudi à Rabat, le Haut Commissaire au Plan Ahmed Lahlimi, qui avait présenté mercredi devant SM le Roi Mohammed VI les résultats du recensement général de la population et de l’habitat, explique le recul du taux d’accroissement par une "baisse de la fécondité qu’a connue le pays durant la dernière décennie". En effet, ajoute Lahlimi, chiffres à l’appui, le nombre d’enfants par femme aurait décliné de 3,3 enfants en 1994 à seulement 2,5 vers 2002. Une tendance observée aussi bien dans les villes que dans le monde rural. Certaines régions ont enregistré un taux d’accroissement négatif par rapport à 1994, comme c’est le cas pour l’Oriental (-0,8%). Le Haut commissaire tient à préciser toutefois que la fécondité urbaine a atteint le seuil de remplacement des générations. Dans un exposé liminaire, Lahlimi explique ce niveau de fécondité notamment par le recul de l’âge au premier mariage qui serait passé chez les femmes de 25,8 ans en 1994 à 27,4 ans en 2000. Un autre facteur, selon lui, serait l’extension de la pratique contraceptive féminine dont le taux est passé de 41,5% à 63% entre 1992 à 2003. Le phénomène de l’émigration serait un autre élément explicatif de cette tendance baissière, a-t-il dit. Lahlimi a donné certaines précisions, notant que si la population urbaine s’est accrue à 2,1% annuellement durant la période intercensitaire, la population rurale, malgré une fécondité plus grande, ne s’est accrue que de 0,6%, en raison de l’exode rural qui continue d’être important.
Map - L’Economiste
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