Absent à la barre, le Monégasque de 52 ans a écopé d’une peine de trois mois de prison avec sursis et d’une amende de 1 500 euros pour préjudice moral, rapporte Nice-matin. Le tribunal a également prononcé l’irrecevabilité du paiement des arriérés. La crise sanitaire liée au Covid-19 est à l’origine du déclenchement de cette affaire.
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« Le Covid a bon dos ! Le prévenu aurait perdu 75 % de sa clientèle avec la pandémie. Or, il fournit les documents qui l’arrangent et il dissimule volontairement ses ressources réelles. Quel prétexte fantaisiste et fallacieux afin de se désintéresser de ses deux enfants ! Quatre ordonnances ont fixé sa part contributive totale à 700 euros mensuels. À part des versements erratiques, Monsieur ne s’est jamais acquitté de ses dettes de 2020 à 2021. Pourtant son tribut à l’obligation familiale reste modeste. Mais il préfère privilégier ses conditions de vie après avoir émigré au Maroc. Les arriérés cumulent une somme de 5 572 euros. Ajoutez 10 000 euros pour le préjudice subi par cette bataille ! », résume-t-on.
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Pour le parquet, la volonté du prévenu de ne pas payer était bel et bien volontaire : « Cet ingénieur a-t-il un loyer de 750 euros à Marrakech comme il le prétend ? Ou plus vraisemblablement en devise locale, comme le relève le premier substitut Valérie Sagné. Il est alors riche au Maroc, surtout avec une somme de 1 811 euros, relevée sur son compte. Sa volonté de ne pas payer est affichée ». De plus, aucun élément ne vient à l’appui de la mauvaise situation financière de son entreprise causée par la crise sanitaire.
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« On critique mon client parce qu’il n’a pas les moyens de faire le déplacement. C’est un consultant informatique. Il a besoin de travailler. Il ne roule pas sur l’or. Outre des arriérés réglés depuis février 2020, ce père met à disposition de ses enfants des cartes bancaires pour leurs dépenses, environ 3 000 euros. La victime ne peut pas demander des arriérés. Si Madame n’a pas de moyens financiers suffisants, pourquoi réside-t-elle encore à Monaco ? Sa demande est vindicative. Ramenez ses exigences à de plus justes proportions », explique Hervé Campana, l’avocat du prévenu, avant que le tribunal ne rende son jugement.