Le fait est inhabituel dans la société marocaine. A Marrakech, un mari expulsé par sa femme du domicile conjugal, a déposé une plainte contre elle auprès du procureur, rapporte Assabah. Ce dernier, ayant tenté en vain de réconcilier les deux époux, a renvoyé l’affaire devant le tribunal. Devant les juges, la femme est restée catégorique et n’a pas accepté que son mari rejoigne le domicile conjugal.
Le tribunal l’a condamnée à deux mois de prison avec sursis et une amende de 500 dirhams et à verser 2 000 dirhams à titre de dommages-intérêts à son mari.