Les deux ministres étudient les possibilités de sauvegarder un maximum d’emplois et les intérêts des équipages des paquebots "Marrakech", "Biladi" et "Bni Nsar", objet d’une saisie conservatoire depuis plus de quatre mois.
La reprise des trois ferries par l’armateur italien Grandi Navi Veloci (GNV), est également à l’ordre du jour, sauf que GNV, bien que fort intéressé par la ligne Sète-Maroc, ne serait pas disposé à reprendre le personnel complet des bateaux bloqués.
Les investisseurs italiens seront reçus cette semaine par le chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane, afin d’étudier les perspectives de reprise des ferries en question, ont fait savoir Aziz Rebbah et Abdelouahed Souhail.
A l’approche de l’opération Transit 2012, les opérateurs se bousculent pour avoir leur part de gâteau. Au port de Sète, la société gestionnaire du port a décidé lundi dernier de renoncer au caractère privilégié de ses créances dues à l’armateur marocain (130.000 euros) en faveur de la créance salariale des 200 marins, qui récupéreront leurs salaires sur le produit de la vente des trois navires.
En contrepartie, les marins marocains ont accepté de déplacer les paquebots vers un quai désaffecté du port français, qui mise beaucoup sur la reprise du trafic entre Sète,Tanger et Nador pour renflouer ses finances. Près de 200.000 passagers transitent annuellement par Sète pour se rendre au Maroc.