Ce marché de gestion du stationnement de la ville a été attribué en 2018 à une entreprise italienne. Selon Al Akhbar, cette décision n’a pas été approuvée à l’unanimité et le maire a fait l’objet de vives critiques lors de la dernière session ordinaire du conseil de la ville. Au nombre des griefs portés à l’élu municipal, il y a la non validation du cahier de charges du marché par le ministère de l’Intérieur, après son adoption lors d’une session en février 2018 .
L’autre accusation portée à l’encontre du maire est le recours à la procédure du marché gré à gré, qui s’est déroulée sans l’autorisation spéciale de l’organe compétent, portant ainsi un coup au principe de la concurrence entre les différents soumissionnaires.
Il lui est également reproché la modification de certains engagements du cahier des charges imposés au futur gestionnaire à l’insu du conseil de la ville, comme l’obligation d’aménagement de nouveaux espaces de stationnement. Pis, l’actuel maire n’aurait pas recouvré les recettes de stationnement des deux dernières années contrairement à la réglementation en vigueur.
Suite à ces nombreuses accusations, la Cour régionale des comptes et l’Inspection générale de l’Intérieur ont été saisies pour dénoncer ces actes illégaux du maire Driss El Azami El Idrissi.