La crise économique pousse l’Espagne à augmenter les frais de scolarité de ses écoles au Maroc, au titre de l’année scolaire 2013-2014. C’est le cas de l’école Miguel Delibes à Rabat où les parents d’élèves contestent cette augmentation jugée disproportionnée.
"L’école espagnole de Rabat applique annuellement, depuis 2001, des augmentations acceptables oscillant entre 200 et 1000 DH, mais l’augmentation envisagée l’année prochaine sera exorbitante et se répercutera sur le niveau de vie et le pouvoir d’achat des familles d’élèves, trouvant déjà du mal à couvrir les frais de scolarité actuels", s’indignent les parents d’élèves dans un communiqué.
La hausse décidée par le gouvernement Mariano Rajoy varie entre 3160 à 4740 DH et concerne toutes les écoles espagnoles au Maroc. Le régime de soutien prévu par les textes réglementaires du ministère de l’Éducation sera également supprimé.
Ce régime de soutien permet de baisser de 30% les frais de scolarité pour le deuxième enfant et de 50% pour les troisième et quatrième enfants et offre également une aide aux élèves dont les parents se trouvent en difficulté financière, ainsi que des facilités aux parents d’élèves travaillant dans les services et administrations espagnols au Maroc.
Le conseiller de l’éducation à l’ambassade d’Espagne à Rabat, Miguel Zurit, affirme que "cette décision est irrévocable et concerne non seulement le Maroc mais tous les autres pays où il y’a des écoles espagnoles".
"Les frais de scolarité payés par les parents d’élèves ne couvrent que 25 % des frais réels de scolarité dans les écoles. L’Espagne, touchée par la crise, n’a pas les moyens actuellement de prendre en charge le reste des frais" explique Zurit.
Aller plus loin
Le roi Mohammed VI a mis à la disposition de l’Espagne un site à Rabat pour abriter une nouvelle école espagnold dont les travaux vont durer 36 mois pour 16,5 millions d’euros.
Après avoir reçu plusieurs plaintes des professeurs d’espagnol, le Conseil du personnel de la fonction publique espagnole au Maroc a demandé le limogeage de l’ancienne ministre,...
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