Franco Dragone, Omar Sharif (le parrain potentiel du projet), Le Lido de Paris, Wet’n’Wild, Top Golf, Nikki Beach, Jumeirah (Dubaï), Pestana (Portugal), les chaînes hôtelières Méridien, Ramada, Accor, Marriott, Kempinski et Four Seasons : rien que du beau linge pour draper et enluminer ce futur méga-projet Mansour Lake City piloté par Thomas & Piron (déjà très présent au Maroc) et dessiné par l’Atelier SA, société d’architectes liégeoise de Jean-Pierre Reynders (frère de Didier).
La convention de mise en valeur de Ouarzazate par le biais du projet Mansour Lake City a été signée le 12 septembre dernier au palais royal de Casablanca, en présence de Mohammed VI, très proactif en la matière.
Le feu vert gouvernemental étant officiellement acquis, les grandes manoeuvres - financières d’abord - peuvent théoriquement commencer. C’est qu’il en faudra des réserves sonnantes et trébuchantes pour boucler en quatre ans les deux phases de développement gigantesques (200 et 174 hectares) qui pointeront au coeur même du lac Mansour, sur le modèle de ce qui s’érige sur les côtes du golfe Persique depuis dix ans.
Au programme jusqu’ici : quatre casinos, six hôtels thématiques totalisant 3.500 lits (de classe 4 à 5+) avec Top Golf intégré, hippocamélodrome, aquaparc, complexe de production cinématographique et animations diverses parrainées par Maestro Dragone.
Le coût de la phase 1 (développement des casinos et des hôtels) est estimé à 350 millions d’euros ; la phase 2 (135 millions euros) concernant le volet résidentiel (30 % de villas et 70 % d’habitats groupés), à savoir trois villages thématiques ayant pour thèmes : les stars, le bien-être et un plateau de cinéma. Autre chiffre vertigineux : celui des besoins quotidiens en eau destinés à la nouvelle ville du spectacle et des loisirs, soit 3.500 m3 par jour.
Selon Thomas & Piron, les appels d’offres initiaux pour les travaux de voirie et d’équipement seraient lancés fin 2007 et les premières tranches de travaux pourraient débuter dès 2008. Les ouvertures phasées des infrastructures hôtelières et de loisirs s’étaleront, toujours selon le promoteur belge, de fin 2008 à 2011.
« L’opportunité extraordinaire de pouvoir exploiter des jeux de hasard sur le site de manière encadrée doit être le pôle d’attraction principal de ce projet touristique, concluent les concepteurs du projet. Cette activité est en mesure d’attirer une clientèle très large, en phase avec les objectifs définis. Notre préférence va à une ambiance feutrée, élégante, haut de gamme. A l’antipode des rangées de machines à sous et des néons de mauvais goût que l’on retrouve à Las Vegas. Ce type d’approche ne pourrait pas cadrer dans la logique de notre concept. »
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