Des côtes marocaines pourraient disparaître
Selon une étude américaine qui vient d’être publiée, la mer pourrait engloutir une bonne partie des villes marocaines d’ici 2050.
La Lagune bleue (Merja Zerga) de Moulay Bousselham fait l’objet d’une opération de « réhabilitation » avec l’ouverture d’une embouchure, alors qu’elle est protégée par une convention internationale que le Maroc a ratifiée et ne relève plus du domaine public marin.
Plus de 20 000 personnes tirent leurs revenus de cette réserve naturelle à travers la pêche, l’agriculture, le tourisme et l’élevage. C’est un espace écologique protégé par la Convention de Ramsar pour la protection des zones humides d’importance internationale, convention dont le Maroc est partie prenante depuis 1980.
Seulement, à la grande consternation de tous, le ministère de l’Equipement, y a lancé une opération de « réhabilitation » en « ouvrant une embouchure au niveau de la lagune en enlevant le sable » alors qu’elle est protégée par une convention internationale ratifiée par le Maroc, fait savoir le site arabophone alyaoum24.com.
Ainsi, elle ne relève plus du domaine public marin, mais plutôt de la compétence du Haut commissariat aux eaux et forêts.
Cette opération d’enlèvement de sable constitue une menace pour cet espace, et va en violation de la convention, signée le 2 février 1971, qui stipule que tout changement dans les zones humides concernées doit être conforme à la convention internationale.
Il est à rappeler que les États parties à la convention Ramsar s’engagent à une utilisation rationnelle des zones humides afin de garantir le maintien de la biodiversité et le bien-être des populations locales et à réduire la pauvreté.
Aller plus loin
Selon une étude américaine qui vient d’être publiée, la mer pourrait engloutir une bonne partie des villes marocaines d’ici 2050.
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