En France, la nomination d’un nouveau Premier ministre se fait toujours attendre. Invité sur le plateau de TF1, Karim Bouamrane qui affirme n’« être candidat à rien du tout » affiche tout de même son ambition d’occuper le poste. « Si mon téléphone sonne, […] si le président de la République me dit : : Bonjour, M. Bouamrane, vous souhaitez devenir Premier ministre ?’, je prendrai l’information et je me retournerai vers ma formation politique […] le Parti socialiste, et je vais discuter exactement des moyens pour pouvoir y arriver ». L’édile de Saint-Ouen conditionne son éventuelle nomination au poste de Premier ministre à une concertation avec tous les partis politiques réunis au sein du Nouveau front populaire (NFP). Si « le parti socialiste, le parti communiste, le parti écologiste et toutes celles et ceux qui constituent le Nouveau Front populaire […] se disent ’on est d’accord’, on est OK pour trouver un chemin ». Et, cela passera également par des discussions « avec toutes les formations du bloc Républicain, mesure par mesure », a-t-il ajouté. « Une responsabilité collective lorsqu’on est socialiste, c’est de trouver les chemins du compromis », ce qui ne veut pas dire « compromission », a poursuivi l’élu PS.
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Bouamrane dit être capable d’incarner le poste de Premier ministre. « Quand on est responsable politique, on est tout le temps prêt », a-t-il estimé, soulignant qu’« on ne peut pas arriver aujourd’hui uniquement avec une vision monolithique ». Il a en outre confié avoir eu des contacts avec l’Élysée pour présenter aux proches du président de la République ses « idées, (sa) façon de voir les choses ».