J.T, Israélien d’origine palestinienne fait partie des 26 accusés, actuellement en détention préventive. Il a avoué avoir remis une somme de 7.500 dollars à Ali M. -un autre détenu dans cette affaire-, afin d’obtenir la nationalité marocaine, un passeport et une carte d’identité, rapporte le journal Al Ahdath Al Maghrebia.
Interrogé par le représentant du ministère public, il a laissé entendre que son « contact » lui avait montré les photocopies de passeports marocains qu’il avait pu obtenir à des Israéliens. Par la suite, l’Israélien a plaidé coupable pour les chefs d’accusation retenus contre lui : falsification de documents officiels et corruption.
Il a par ailleurs fait savoir qu’il ne s’était jamais rendu dans un tribunal, un bureau d’état civil et encore moins un service de l’administration publique pour déposer un dossier de demande de naturalisation. Lorsque son « contact » lui a annoncé que les documents étaient disponibles, il était seulement allé dans un commissariat de police pour retirer sa carte d’identité nationale et son passeport.
En mars dernier, la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) avait démantelé un réseau de falsification de documents officiels. Ce réseau permettait à des Israéliens qui ne sont pas originaires du Maroc d’obtenir la citoyenneté, la carte d’identité et le passeport du Royaume à 7.000 voire seulement 5.000 dollars.